Wall Street: peu de variations, l'inflation sans surprise
information fournie par Zonebourse 11/09/2024 à 15:19
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais sont globalement inchangés, annonçant un début de séance incertain.
Le Département du Travail a annoncé ce matin que l'indice des prix à la consommation (CPI) avait augmenté de 0,2% en août, comme au mois de juillet et conformément aux anticipations établies par les économistes.
Sur un an, sa progression ressort à 2,5%, ce qui s'inscrit légèrement en-dessous de la prévision moyenne du consensus (+2,6%).
Et si sa hausse hors alimentation et énergie dite 'core' a accéléré à 0,3% contre +0,2% en juillet, sa progression sur un an (+3,2%) reste, elle, conforme au consensus.
Si ces chiffres globalement en ligne avec les attentes confortent les attentes d'une baisse des taux de la Fed à l'issue de sa réunion de mercredi prochain, ils semblent néanmoins éloigner la perspective d'une baisse marquée de 50 points de base.
Suite à cette statistique, les traders tablent désormais avec une probabilité de 85% sur un réduction limitée de 25 points de base et de 15% sur une baisse de 50 points, d'après le baromètre Fedwatch de CME Group.
Les deux hypothèses étaient bien plus équilibrées avant la parution de l'indicateur, puisque les investisseurs estimaient encore probable à 35% le scénario d'une baisse de 50 points de base.
Le dollar reste à peu près stable face à l'euro suite à ces chiffres, autour de 1,1020, tandis que le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans remonte au-delà de 3,67%.
La tenue, dans la soirée d'hier, du débat télévisé entre Kamala Harris et Donald Trump, les deux candidats à l'élection présidentielle de novembre, a par ailleurs conforté le sentiment des marchés financiers que l'actuelle vice-présidente était bien partie pour remporter le scrutin.
Selon un sondage réalisé par CNN après le débat, 63% des téléspectateurs l'ont trouvée plus convaincante, l'homme d'affaires new-yorkais n'ayant séduit que 37% d'entre eux.
Le renforcement de l'hypothèse Harris n'est pas vue d'un mauvais oeil à Wall Street étant donné que l'ex-procureure de Californie incarne une forme de continuité par rapport à la politique menée par Joe Biden, l'actuel occupant de la Maison blanche, en dépit de ses prises de positions jugées défavorables sur la fiscalité en particulier.
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